Concordia est une base de recherche polaire franco-italienne implantée en Antarctique. Laura Genoni : glaciologue, climatologie. La rotation du miroir M3 permet d’envoyer le faisceau sur l’un des deux foyers Nasmyth ou se trouvent les instruments d’observation. C’est un télescope Nasmyth constitué de trois miroirs M1, M2 et M3. Pascal Bordais : informaticien / transmissions, électronique scientifique. Ces études aident à l’interprétation des profils de concentrations dans les carottes de glace. Objectifs scientifiques et technologiques La station CONCORDIA est située sur le plateau continental Antarctique (75°06’S – 123°21’E) à une distance de 1100km de la base française de Dumont d’Urville et de 1200km de la base italienne Terra Nova Bay. Avec la base américaine Amundsen-Scott au pôle Sud et la base russe Vostok, Concordia est l’une des trois stations à l’intérieur du continent antarctique à fonctionner toute l’année. L’esa-médecine[pas clair] étudie aussi l’hypoxie d’altitude, la déshydratation (paradoxale sur 3 000 m de glace ! Elles sont également importantes pour les services d’observations atmosphériques comme celui qui documente le cycle du soufre et sa réponse via le phytoplancton de l’océan Antarctique au changement climatique global (CESOA) ou encore le futur observatoire arctique où les bouleversements du changement climatique sont actuellement les plus visibles. nécessaire]. Le LGGE est donc l’un des principaux laboratoires à exercer en Antarctique et notamment sur le site du Dôme C. C’est une unité mixte de recherche du CNRS et de l’université Grenoble-Alpes. Enfin l’activité des microbes dans la neige est explorée car ayant des conséquences importantes sur le cycle de certaines espèces comme les composés azotés ou encore des contaminants toxiques comme le mercure. La base antarctique Concordia est une station de recherche franco-italienne permanente installée au Dôme C sur le Plateau Antarctique, dans le Territoire antarctique australien. souhaitée]. Ce travail mené dans le cadre de deux programmes soutenus par l’IPEV (Concordi-Astro jusqu’en 2005 et Astro-Concordia jusqu’en 2012) a permis de faire du site du Dôme C le site le mieux qualifié au monde.[réf. Antonio Litterio : technicien électronique des sciences. Stratégie nationale de recherche - S.N.R. Andrea Tosti : informaticien, télécommunications. Trois composantes forment ce SO : GLACIOCLIM-ALPES, GLACIOCLIM-ANDES et GLACIOCLIM-ANTARCTIQUE. Eoin MacDonald : recherche biomédicale, médecin. GLACIOCLIM a pour but de constituer une base de données glacio-météorologiques sur le long terme. Ils sont sur trois niveaux et reliés par une passerelle couverte au premier niveau. Au coeur de l’Antarctique, la base de recherche Concordia accueille treize personnes qui hivernent au pôle sud, le milieu le plus hostile de la planète. Nicholas Smith : recherche biomédicale, médecin ESA. Pour cela, un suivi à long terme de l’ozone et des gaz acides est proposé, complété par l’étude de la dimension verticale de la composition chimique de l’atmosphère en lien avec la dynamique atmosphérique. Mais tout a commencé avec le programme EPICA (European Project for Ice Coring in Antarctica). Luca Ianniello : technologies de l'information et des télécommunications (ICT). Quentin Perret : chaudronnier-soudeur et technicien polyvalent. Concordia est une base de recherche polaire franco-italienne implantée en Antarctique. Les recherches conduites à Concordia viennent renforcer les observations de la planète sur un vaste continent qui ne compte que 3 stations de recherche intérieures. Nadja Albertsen: recherche biomédicale, médecin ESA. EPICA était un projet multinational (Belgique, Danemark, France, Allemagne, Italie, Pays-Bas, Norvège, Suède, Suisse et Royaume-Uni) pour des forages profonds en Antarctique. Visite en vidéo de la station franco italienne Concordia située au coeur du continent Antarctique Simonetta Montaguti : science de l’atmosphère et du climat. La base antarctique Concordia est une station de recherche franco-italienne permanente installée au Dôme C, sur le Plateau Antarctique. nécessaire]. Les glaciers constituent désormais un indicateur climatique essentiel pour le passé comme pour l’avenir. Un fondoir doté d'un filtre permet de collecter des poussières provenant de blocs de neige extraits d'une tranchée dont la profondeur permet de trouver des neiges tombées avant la construction de la station. Les deux tours de la base sont en cours de construction à cette époque, les hivernages ne sont toujours pas envisageables et chaque été jusqu’en 2005, ces mesures de turbulence sont sans cesse complétées et améliorées. Base Antarctique Concordia. Les hivernants de la station franco-italienne Concordia, située sur le site du Dôme C au cœur du continent Antarctique, sont en plein hiver austral et peuvent observer la voie lactée dans des conditions idéales. En 2008 le CEA/SAP (Service d’Astrophysique du Commissariat à l’Énergie Atomique et aux Énergies Alternatives) s’ajouta aux collaborateurs en développant un deuxième instrument : CAMISTIC (Caméra Infrarouge Submillimétrique pour l’Antarctique). Les carottes (d’un diamètre de 10 cm et d’une longueur maximale de 3 m) passent d’une température de −2 °C au fond à −54 °C en surface, et le laboratoire à −20 °C permet des études sur place. Jonathan Zaccaria : radio, informaticien, support scientifique. Adrianos Golemis : recherche biomédicale, médecin, ESA. Cette approche intégrée associe souvent mesures de terrain en Arctique (OASIS) et en Antarctique (IPEV), études en laboratoire et simulations numériques. nécessaire]. Paolo Perfetti : informaticien, télécommunications. Le miroir secondaire M2 est un miroir vibrant permettant d’appliquer la méthode d’observation du chopping[pas clair] et dont la translation permet de régler le focus. Le premier instrument d’observation AMICA (Antarctic Multiband Infrared CAmera) est un instrument constitué de 2 détecteurs C-MOS : un pour l’infrarouge proche et un autre pour l’infrarouge moyen (et d'un jeu de filtres) conçu par l’INAF (observatoire de Térame (it)) à partir de 2005. Les Basler viennent quant à eux de la base antarctique McMurdo pour le transport des personnes et du matériel. Dans ce projet, les trois composants air, neige et glace sont étudiés sous des conditions climatiques et météorologiques différentes. Les télescopes DIMM mesurent les effets cumulés de la turbulence à l’altitude où ils sont placés. La base Concordia est à une altitude de 3.200m, située à 1.100 km de de la base Dumont Durville et à 1 670 km du Pôle sud géographique. Pour pouvoir tirer profit de cette qualité optique exceptionnelle, les télescopes devraient directement être installés à 30 m (ce qui est techniquement faisable). Informations Géographique. Elio Padoan : glaciologue, chimie de l’atmosphère. Floris Van den Berg : recherche biomédicale, médecin ESA. Seule station européenne au cœur du continent antarctique, elle a pour vocation majeure d'offrir à la communauté scientifique un accès au haut plateau antarctique. Wenceslas Marie Sainte : électronician for science (electro-science). On s’aperçut notamment que tous les jours en fin d’après-midi, la couche turbulente « disparaissait » donnant lieu à une qualité optique de l’ordre de seulement 0.3″~0.4″ qui peuvent être qualifiés d’exceptionnels[réf. Filippo Cali' Quaglia : sciences de l’atmosphère et du climat, entretien météorologie. Les objectifs scientifiques de ce projet sont : une meilleure interprétation des enregistrements glaciaires avec en particulier la validation de la fonction de transfert air/neige/glace ; l’analyse de carottes devant être prélevées durant les traverses et carottages effectués dans le cadre des programmes IPEV no 454 (TASTE-IDEA) et 1052 (EXPLORE). Concordia Research Station, which opened in 2005, is a French–Italian research facility that was built 3,233 m above sea level at a location called Dome C on the Antarctic Plateau, Antarctica. David Tosolini : technologies de l'information et des télécommunications (ICT). Et à la moindre erreur, c’est la blessure assurée comme l’explique l’astronome Karim Agabi : « Brûlures sur les joues et cils collés à l’objectif du télescope », après une exposition au froid glacial[20]. Les premiers travaux de recherche commencent au Dôme C en 1978. Cécile Lenormant : chimiste, glaciologue. Carmen Possnig : recherche biomédicale, médecin ESA. ), Diplôme universitaire de technologie (D.U.T. Parmi les nombreux programmes de recherches ou services d’observations (SO) menés au Dôme C, on retrouve les SO GLACIOCLIM et CESOA ainsi que d’autres programmes de recherches comme SUNITEDC 1011, CALVA, GMOStral et GLACIO902. La logistique est primordiale dans cet isolement total : carburants et centrale énergétique, eau, traitement des eaux usées, médecine du froid et vêtements, alimentation… : tout sauf l'oxygène relève d'une expédition extra-terrestre. Albane Barbero : glaciologie, chimie atmosphérique et maintenance météorologie. Ces campagnes ont permis d'identifier deux nouvelles familles de micrométéorites et notamment, en mai 2010 dans le cadre du projet ORIGINS (Elucidating the origins of Solar System(s): anatomy of primitive meteorites), les micrométéorites ultra-carbonées (UCAMMs, Ultracarbonaceous Antarctica Micrometeorites). Sébastien Jullien-Palletier : électrotechnicien. Le programme réalise un suivi du DMS, des aérosols soufrés, de l’ozone et des gaz acides contenus dans l’atmosphère au Dôme C. Ce programme s’applique également à comprendre et caractériser les relations entre la chimie et la dynamique atmosphérique sur le haut plateau antarctique à la station Concordia. la chaufferie qui réutilise la chaleur produite par la centrale électrique ; la réserve d’eau potable, assurée par un fondoir ; l’unité de traitement des eaux usées qui a pour objectif de recycler plus de 90 % des. Au beau milieu du continent Antarctique, dans un désert blanc qui s’étend à perte de vue, se dressent deux petites tours. Pendant l'été austral, des dizaines de gens sont sur place en même temps. Shaun Deshommes : chef technique, centrale électrique. Durant cette période, la station est inaccessible, nécessitant une totale autonomie des hivernants. nécessaire]. La station permet de corroborer au sol les mesures satellitaires (travail de calibration d’instruments). Imaginée dans les années 1980, elle se concrétise à partir de … Stratégie nationale sur les technologies quantiques, Égalité et lutte contre les discriminations, Les fondations de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation, Présentation de l'enseignement supérieur, Établissements d'enseignement supérieur accrédités à délivrer le doctorat, Autres Établissements dispensant des formations conférant le grade de Master, Fédérations - Communautés d'universités et établissements, Instituts Nationaux Supérieurs du Professorat et de l'Éducation (INSPÉ), Orientation dans l'enseignement supérieur, Parcoursup, la plateforme d'admission dans l'enseignement supérieur, Déploiement des parcours de réussite dans l'enseignement supérieur, Classes préparatoires aux grandes écoles (C.P.G.E. Une des premières activités astronomiques sur le site de Concordia remonte à 1995 et consista à mesurer l’influence de l’atmosphère sur la qualité des images formées au foyer des télescopes. Il s’agit du volet antarctique de l'Observatoire de Recherches en Environnement (ORE) GLACIOCLIM, destiné à détecter, surveiller et comprendre l'évolution du climat en milieu glaciaire. Le caractère désertique (moins de 2,5 cm de neige par an à cette altitude) fait que les observations en infrarouge sont remarquables. La construction de la station d'hiver débute en 1999 et se termine en 2004[2]. Frederic Sergent : responsable technique. Arthur Le Forestier : responsable technique. Finalement, les mesures DIMM ont été faites au niveau du sol (~2 m), à 8 m et à 20 m) et ont permis de confirmer qu’à long terme que l’épaisseur de la couche turbulente n’était que d’environ 30 m (valeur donnée par les ballons à cette altitude) avec une amplitude des variations du même ordre, surtout en été (voir le paragraphe précédent). Roberto D'Amato : informaticien, télécommunications. Claire Le Calvez : responsable technique, ingénieur épuration eaux usées.
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