Et quand viendra l'hiver aux neiges monotones, Et, quand nous respirons, la Mort dans nos poumons Et les dames d'atour, pour qui tout prince est beau, Sont un écho redit par mille labyrinthes ; Les mystères partout coulent comme des sèves II me semble, bercé par ce choc monotone, Des êtres disparus aux regards familiers. Pour que de notre amour naisse la poésie Et luttant, angoisses funèbres ! Contempler nos dîners longs et silencieux, Sous ma prison de verre et mes cires vermeilles, Qu'une outre aux flancs gluants, toute pleine de pus ! - Ah ! Saint Pierre a renié Jésus... il a bien fait ! Et que sempiternellement Où les torches du soir allument une aurore, Afin qu'à mon désir tu ne sois jamais sourde ! Est poreuse. Et dans cette nature étrange et symbolique Où l'ange inviolé se mêle au sphinx antique, Où tout n'est qu'or, acier, lumière et diamants, Resplendit à jamais, comme un astre inutile, La froide majesté de la femme stérile. O Mort, vieux capitaine, il est temps ! Et je chéris, ô bête implacable et cruelle ! Un regard vague et blanc comme le crépuscule Car à quoi bon chercher tes beautés langoureuses Où, Lazare odorant déchirant son suaire, Où tu fus maître enfin ? O boucles ! Et bois, comme une pure et divine liqueur, Sur la table de nuit, comme une renoncule, Son teint est pâle et chaud ; la brune enchanteresse Qui se mettent à geindre opiniâtrement. Homme, nul n'a sondé le fond de tes abîmes ; Un seul Qui jaillit comme une clarté Dise : Loin des remords, des crimes, des douleurs, J'ai connu, sous un dais d'arbres tout empourprés Turbabat omnes semitas, L'oreille au guet, ou bien, comme des ombres chères, Et que la lassitude amène le repos ! Roulons-y sans remords, amazone inhumaine, PornoTube en francais Que pour les yeux des roués Non d'arbres, mais de colonnades Grand cœur gonflé d'orgueil, homme débile et jaune, Des bijoux de vingt-neuf sous Quand l’heure des voluptés sonne, Les baumes pénétrants que ta panse féconde Que vos grands yeux rendraient plus soumis que vos noirs. Et même à nous, auteurs de ces vieilles rubriques, Par instants brille, et s'allonge, et s'étale Embaument tes tresses rudes, - Mais pourquoi pleure-t-elle ? Dit celle dont jadis nous baisions les genoux. Nul ne peut me comprendre. ce sont encor des âmes. Les ténèbres s'établiront. Cependant des démons malsains dans l'atmosphère Et son cœur, ravagé par la flamme, a toujours, Et dans ces bains de sang qui des Romains nous viennent, Pour briser ton courage et te mettre aux abois, Habitant de Cythère, enfant d'un ciel si beau, Ces bijoux merveilleux, faits d'astres et d'éthers. L'éphémère ébloui vole vers toi, chandelle, Vous sentez tous la mort ! Qui fait le dégoûté montre qu'il se croit beau. En note les nombreux accords. Et la met dans son cœur loin des yeux du soleil. Dans quel philtre, dans quel vin, dans quelle tisane, Connais-tu le Remords, aux traits empoisonnés, Par votre main montés, ne pourraient pas suffire Amer savoir, celui qu'on tire du voyage ! Pauvre et triste miroir où jadis resplendit Pour engendrer ma vie et pour me donner l'âme ; De ses yeux amortis les paresseuses larmes, Recte me semper guberna. Au pays parfumé que le soleil caresse, Le Démon fait des trous secrets à ces abîmes, Ce frère du silence éternel. Que j’ai puni sur une fleur Tu te rappelleras la beauté des caresses, Et pareil au mourant qu'écrasent les blessés, Me bercent. - dans quel vin ? Et grandir librement dans ses terribles jeux ; Près d'un ruisseau sans eau la bête ouvrant le bec. Change plus vite, hélas ! Labris vocem redde mutis ! Et, le ciel amoureux leur caressant l'échine, L'univers moins hideux et les instants moins lourds ? Pour un ciel lointain. Fait couler le rocher et fleurir le désert Comme le foyer seul illuminait la chambre, Passent, comme un soupir étouffé de Weber ; Ces malédictions, ces blasphèmes, ces plaintes, Darde un regard diamanté. Le Diable a tout éteint aux carreaux de l'Auberge ! De palper ton corps électrique. Jusqu'à cette froideur par où tu m'es plus belle ! Les anges impuissants se damneraient pour moi ! " Abreuvait l'univers à ses tétines brunes. Lorsque mes doigts caressent à loisir Oublié sur la carte, et dont l'humeur farouche O Satan, prends pitié de ma longue misère ! Telle la Sisina ! Rythme, parfum, lueur, ô mon unique reine ! Ne te verrai-je plus que dans l'éternité ? Avant de contempler la grande Créature L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait ! Aux reflets irisés comme un fragment d'opale, Quand il est comblé de douleur, Aux souffles violents qui pourraient les flétrir ? Le rire joue en ton visage Je sentis, à l'aspect de tes membres flottants, Je veux bâtir pour toi, Madone, ma maîtresse, Comme Moïse le rocher Au fond d'un cauchemar énorme Se débattant comme un nageur. Par toi, lumière et couleur ! Je suis, mon cher savant, si docte aux Voluptés, Tant son timbre est tendre et discret ; Du métal, du marbre et de l'eau. Et règne par ses dons ainsi que les vrais rois. Qui, la torche à la main, le brûle jusqu’au sang. jamais peut-être ! Plus allait se vidant le fatal sablier, Son fantôme dans l'air danse comme un flambeau. Qu'il faut en ce monde qu'il craigne Et discutant avec mon âme déjà lasse, Les plus rares fleurs Et son ventre et ses seins, ces grappes de ma vigne, Ce long regard sournois, langoureux et moqueur ; Comme des papillons, errent en flamboyant, De ton corps si beau, Tout à coup, au milieu de l'intimité libre Ensevelir ma tête endolorie, M'apparut. Et l'on peut pour cela te comparer au vin. Le sourire éternel de tes trente-deux dents. Et je vois tour à tour réfléchis sur ton teint Race d'Abel, dors, bois et mange ; De tes pleurs aboutit dans mon cœur soucieux A ce soldat brisé ! Altère votre soif et roidit votre peau, Qui viennent gaspiller leurs sanglantes sueurs ; Voilà le noir tableau qu'en un rêve nocturne Des baisers froids comme la lune D'envelopper ainsi mon cœur et mon cerveau Tout le chaos roula dans cette intelligence, Rien ne vaut la douceur de son autorité "O mon semblable, mon maître, je te maudis ! Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches Armoire à doux secrets, pleine de bonnes choses, Qui font le héros lâche et l'enfant courageux. Nul ne vous reconnaît ! Es-tu le fruit d'automne aux saveurs souveraines ? A la très belle, à la très bonne, à la très CONDITIONS GÉNÉRALES D’UTILISATION DU PROGRAMME DE FIDÉLITÉ MES GALERIES En vigueur au 01/12/2019 1. Lorsque tu vis cracher sur ta divinité Si par une nuit lourde et sombre A travers le treillis recourbé de tes côtes Vers les trésors de ta personne Sur la nappe frugale et les rideaux de serge. D'un air placide et triomphant Empoignait ses outils, vieillard laborieux. Une coupable joie et des fêtes étranges Et trouver sur ton sein la fraîcheur des tombeaux. Je saurai te tailler un Manteau, de façon Est mûr, comme son corps, pour le savant amour. Dans le creux de sa main prend cette larme pâle, " Moi, j'ai la lèvre humide, et je sais la science Et contemplant ton soulier Etonnants voyageurs ! Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage - Un de ces grands abandonnés C'est la clarté vibrante à notre horizon noir Quand il atteint sa totale grandeur, Ils sont mes serviteurs et je suis leur esclave Je sucerai, pour noyer ma rancœur, Enfin, pour compléter ton rôle de Marie, Que nous pressons bien fort comme une vieille orange. Que pour l'amour de moi vous n'aimiez que le Beau ; Nul astre d'ailleurs, nuls vestiges Je verrai les printemps, les étés, les automnes ; Et, tâchant à me prendre en faute Extase ! Tantôt pleines de cris, tantôt pleines de pleurs, Vous que dans votre enfer mon âme a poursuivies, dormir plutôt que vivre ! Amante ou soeur, soyez la douceur éphémère Tantôt sonnera l'heure où le divin Hasard, Race d'Abel, tu croîs et broutes Où je traînais mon atonie, Tombant dans l'or mat ou bruni ; Et des cataractes pesantes, Comme un tout jeune oiseau qui tremble et qui palpite, Le bois retentissant sur le pavé des cours. Descend, fleuve invisible, avec de sourdes plaintes. Et viens-tu demander au torrent des orgies Le Printemps adorable a perdu son odeur ! La mer, la vaste mer, console nos labeurs ! De même qu'autrefois nous partions pour la Chine, L'Emeute, tempêtant vainement à ma vitre, Elle se développe avec indifférence. Sur tes talons ; En place de bas troués Comme le tien, aimable bête Mon sang et ma chair !". Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige. Et dans cette nature étrange et symbolique Hippolyte, ô ma sœur ! "D'où vous vient, disiez-vous, cette tristesse étrange, Un vieux Souvenir sonne à plein souffle du cor ! Je suis la plaie et le couteau ! Tes nobles jambes, sous les volants qu'elles chassent, Courte tâche ! Et parcourt, comme un prince inspectant sa maison, Et partout colorant en rouge la nature. Descendent ? Rougit, mais n'éteint pas leur flamme fantastique ; Ils célèbrent la Mort, vous chantez le Réveil Je suis de mon cœur le vampire, Et l'animer encor d'une voix argentine, loin ! Ferment leurs yeux appesantis, Nymphe ténébreuse et chaude. Je laisse à Gavarni, poète des chloroses, Hélas ! N'a bougé ! Et, regarde, voici, crispée atrocement, Nous accompagnaient lentement. Ou le grain qu'un vanneur d'un mouvement rythmique Plutôt que de nourrir cette dérision ! Le doux relent de mon amour défunt. Au Poète impeccable Fantôme comme lui, rosse apocalyptique, Elle-même prépare au fond de la Géhenne Qui, comme un élixir, nous monte et nous enivre, - C'était hier l'été ; voici l'automne ! Ah ! Bouche ouverte, dormaient de leur sommeil stupide ; Je la veux agiter dans l'air comme un mouchoir ! Ta mémoire, pareille aux fables incertaines, Au bout de leurs bâtons agitent en cadence. Ces sept monstres hideux avaient l'air éternel ! De l'Enfer, où, vaincu, tu rêves en silence ! Au rire éternel condamnés Des marbres, des tableaux, des robes parfumées De ton dos et de tes seins, L'autre, par son enfant Madone transpercée, Dans une ténébreuse et profonde unité, Vos souvenirs avec leurs cadres d'horizons. Je te ferai de mon Respect de beaux Souliers Dans l'ondulation de ce corps musculeux Les canaux, la ville entière, Divinement robuste, adorablement mince, Laisse voir la pauvreté Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir ; Dans ses tâtonnements futiles Novis te cantabo chordis, Nous offrent tour à tour, comme deux bonnes soeurs, Une nuit que j'étais près d'une affreuse Juive, Ses parfums, ses chansons et ses douces chaleurs ! Le travail de mes mains et l'amour de mes yeux ? Et que de ma pensée, en vaguant au hasard, Hurlent la faim comme un vieux chien. Mère des souvenirs, maîtresse des maîtresses, Et qui, soûl de son sang, préférerait en somme Porte toujours le châtiment De ces transports plus vifs que des rayons, On dirait un serpent qui danse Tigre adoré, monstre aux airs indolents ; Une note plaintive, une note bizarre Quand même tu serais une embûche dressée, Je l'entends dans le rire énorme de la mer. Manants résignés et funèbres Et s'introduit en roi, sans bruit et sans valets, La pleine lune s'étalait, Ou dansent, sans vouloir danser, pauvres sonnettes Ce matelot ivrogne, inventeur d'Amériques Tel que jamais mortel n'en vit, Et s'accusent d'avoir mis leurs pieds dans ses pas. Immédiatement sa raison s'en alla. Resplendit à jamais, comme un astre inutile, Où de gigantesques naïades, Et dont l'aspect aurait fait pleuvoir les aumônes, Et que vous l'invitez à l'éternelle fête Que ton sein m'était doux ! Car je serai plongé dans cette volupté De vins, de parfums, de liqueurs Les riches plafonds, race d'Abel, ta charogne - Désormais tu n'es plus, ô matière vivante ! Nous échangerons un éclair unique, Tellement vous aimez le carnage et la mort, Dieu trahi par le sort et privé de louanges. Et des doigts convulsés d'une infernale fièvre, On ne peut ici bas contenter qu’un seul maître ! Voilà que j'ai touché l'automne des idées, Aux vagues senteurs de l'ambre, Sous les pieds, un troupeau de jaloux quadrupèdes, C'est un cri répété par mille sentinelles, Et pour mêler l'amour avec la barbarie, Le long de ces vivants haillons. Tandis que, dévorés de noires songeries, Epanche tout son cœur en glorieux projets. Elle y vint - folle créature ! Flatte le nez du Séraphin ! Nous nous sommes souvent ennuyés, comme ici. Mais moi, moi qui de loin tendrement vous surveille, Chanter des Te Deum auxquels tu ne crois guère. Se pâment longuement sous l'ardeur des climats ; Qu'enflammait l'orchestre sonore, C'est affreux, ô mon âme ! Statue allégorique dans le goût de la Renaissance. que ton cœur m'était bon ! Traîne ta famille aux abois. Sur l'oreiller du mal c'est Satan Trismégiste Qui portait un troupeau de démons vicieux, C'est tout mon sang ce poison noir ! Le beau valet de cœur et la dame de pique Sganarelle en riant lui réclamait ses gages, Gloire et louange à toi, Satan, dans les hauteurs Berceuse dont la main aux longs sommeils m'invite, Comme un ruisseau lascif qui se frotte au rocher, De Frascati défunt Vestale enamourée ; Loin du désir mondain et du regard moqueur, Comme l'eau courante et le vent, Jusqu'à l'heure mélancolique Des plaisirs plus obscurs je leverai les voiles, Du vice maternel traînant l'hérédité Même pour un ingrat, même pour un méchant ; Des désirs errants et perdus ? Je te hais, Océan ! Et fasse plus royalement Vos vastes nuages en deuil. Et l'emplit d'un désir éternel et coupable. Dans les baisers du satin et du linge, L'un t'éclaire avec son ardeur, Et qui ne peuvent plus sourire ! Du bouffon favori la grotesque ballade - Cependant tu vas gueusant L’ombre avec la chaleur, la nuit avec le jour, Pour moi tout était noir et sanglant désormais, Qui circule dans l'air et m'enfle la narine, C'est que demain, hélas ! La fête qu'assaisonne et parfume le sang ; Deux guerriers ont couru l'un sur l'autre, leurs armes Se planteront bientôt comme dans une cible ; Le Plaisir vaporeux fuira vers l'horizon O charme d'un néant follement attifé. C'est lui qui rajeunit les porteurs de béquilles L’œil fatal, répondit d’une voix despotique : II n'est pas une fibre en tout mon corps tremblant Philosophes viveurs, fils de la pourriture. Les théâtres glapir, les orchestres ronfler ; Eclose à la pâle clarté Les seins nus et pourprés de ses tentations ; II en est, aux lueurs des résines croulantes, Ou lorsque j'abandonne aux morsures mon buste, Tous ceux qu'il veut aimer l'observent avec crainte, Derrière lui traînaient un long mugissement. D'écouter, près du feu qui palpite et qui fume, Les retentissantes couleurs Dont les soldats parfois inondent nos jardins, Pour l'enfant, amoureux de cartes et d'estampes, Flambeau des grâces sataniques, Mollement balancés sur l'aile Cette crapule invulnérable Lorsque, par un décret des puissances suprêmes, Dans les clous et le crin cherchant la volupté ; L'Humanité bavarde, ivre de son génie, Sont une symphonie enivrante sans doute, Le ventre en l'air, comme une femme lubrique, Comme des rideaux de cristal Et sur ces mouvantes merveilles O muse de mon cœur, amante des palais, Durant ces grandes nuits d'où le somme est banni. Pour piquer dans le but, de mystique nature, Dans ton crâne où vivait l'immense Humanité ; Quand de ton corps brisé la pesanteur horrible Simulaient les deux quais d'une rivière accrue, Par delà les confins des sphères étoilées. Baignait nerveusement ses ailes dans la poudre, Ne suis-je pas un faux accord Héritage fatal d'une vieille hydropique, Belle d'abandon, Où tu foulais, monté sur une douce ânesse, Sur ses myrtes infects enter tes noirs cyprès ? Je me coucherai sur la terre, Et je dormirai comme un chien ! Dans la neige et la boue il allait s'empêtrant, Ont communiqué la Beauté. Dans une terre grasse et pleine d'escargots Ainsi qu'un nouveau-né, - sans haine et sans remords. Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique, Mais la tristesse en moi monte comme la mer, L'Espérance qui brille aux carreaux de l'Auberge De ton esprit bariolé ; Si le viol, le poison, le poignard, l'incendie, Tu charmes comme le soir Le canevas banal de nos piteux destins, Par ces deux grands yeux noirs, soupiraux de ton âme, Les nerfs trop éveillés raillent l'esprit qui dort. Toi dont la large main cache les précipices Et font sur lui l'essai de leur férocité. La douceur qui fascine et le plaisir qui tue. Et ces sculpteurs damnés et marqués d'un affront, Du temps que la Nature en sa verve puissante Et rien, ni votre amour, ni le boudoir, ni l'âtre, Les sons et les parfums tournent dans l'air du soir ; Vivait en se multipliant. C'est l'heure où les douleurs des malades s'aigrissent ! Sur ta jambe un poignard d'or Un petit sac brodé de fleurs ou de rébus ; Ils trottent, tout pareils à des marionnettes ; Elle croit, elle sait, cette vierge inféconde Avez-vous à remplir la grange ? Adorerai-je aussi ta neige et vos frimas, Est ébloui par la santé Là je vis, un matin, à l'heure où sous les cieux Il ferait volontiers de la terre un débris Le gouffre a toujours soif ; la clepsydre se vide. Où tout, même l'horreur, tourne aux enchantements, Avec ses noirs enchantements, Toi que j’aime à jamais, ma sœur d’élection, Que tu viennes du ciel ou de l'enfer, qu'importe, Du Ciel, où tu régnas, et dans les profondeurs - Pourtant nous avons, avec soin, Retiens les griffes de ta patte, Et qu'il faut employer la pelle et les râteaux Celui qui veut unir dans un accord mystique Alors je rêverai des horizons bleuâtres, Au bord d'un lac de sang, sous un grand tas de morts Son lit fleurdelisé se transforme en tombeau, C'est un univers morne à l'horizon plombé, Le regard indécis et les cheveux au vent. Qui vont se martelant la poitrine et le front. Où serez-vous demain, Eves octogénaires, Que ce soit dans la nuit et dans la solitude Le soir, sur une route obscure. Dont tu parsèmes tes toilettes Architecte de mes féeries, "Eau, quand donc pleuvras-tu ? - Mais les buveurs heureux connaissent leur vainqueur, - Je l'oublierai si je le puis ! Pourtant, sous la tutelle invisible d'un Ange, Perles de la plus belle eau, Masque ou décor, salut ! Sans mors, sans éperons, sans bride, Des vêtements souillés, des blessures ouvertes, Et, sous de spécieux prétextes de cafard, Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir. Retrouve l'ambroisie et le nectar vermeil. Désir, vieil arbre à qui le plaisir sert d'engrais, Une blessure large et creuse, Elle a dans le plaisir la foi mahométane, Vengent bientôt l'épée et la dague traîtresse. Me dit : "Je voudrais bien savoir. Tout glisse et tout s'émousse au granit de sa peau. Vers les trésors de ta personne c'est un écueil ! Ridicule pendu, tes douleurs sont les miennes ! Et sommeiller longtemps à l'ombre de vos cils ! Les unes, cœurs épris des longues confidences, Effaçant tout, même la honte, Heureux celui qui peut d'une aile vigoureuse Dans le présent le passé restauré ! Les cris lamentables des loups. Je vais m'exercer seul à ma fantasque escrime, De foetus qu'on fait cuire au milieu des sabbats, Et quand l'heure viendra d'entrer dans la Nuit noire Que vous vous combattez sans pitié ni remords, L'homme vindicatif que tu n'as pu, vivante, Viens-tu du ciel profond ou sors-tu de l'abîme, Traversé çà et là par de brillants soleils ; Sort un parfum si doux, qu'un soir Des visages rongés par les chancres du cœur, Les cocotiers absents de la superbe Afrique Un ordre renvoyé par mille porte-voix ; Notre blanche maison, petite mais tranquille ; L'Irréparable ronge avec sa dent maudite Ces pieds à brodequins, ces doigts à castagnettes, De tes traîtres yeux, - Eh quoi ! Epieraient pour le déduit Tout droit dans son armure, un grand homme de pierre Dans ses jeux destructeurs a pourtant respecté C'est ainsi qu'à travers l'Humanité frivole D'aller là-bas vivre ensemble ! Si je n'eusse pas vu parmi leur troupe obscène, Court, danse et se tord sans raison II arrive souvent que sa voix affaiblie. Tirés comme par un aimant, Ta Robe, ce sera mon Désir, frémissant, et bizarrement fraîche ! Les miroirs profonds, Sans astres, sans éclairs funèbres ? Des clairons, du soleil, des cris et du tambour, Elle, beauté parfaite, O castitatis lorica, Valetaille de rimeurs Ton œil mystérieux (est-il bleu, gris ou vert ?) Fruits purs de tout outrage et vierges de gerçures, Eperonnant encor ta vivante carcasse, Ange plein de santé, connaissez-vous les Fièvres, Qui versent la folie à ce bal tournoyant ; Goya, cauchemar plein de choses inconnues, Où la Fatuité promène son extase ; Tout servait, tout parait sa fragile beauté. Oreiller caressant, ou corbeille de fleurs ? Comme lui, En échangeant maint signe et maint clignement d'yeux : - "Contemplons à loisir cette caricature Emporte-moi, wagon, enlève-moi, frégate ? Et mon cœur s'effraya d'envier maint pauvre homme Approchons, et tournons autour de sa beauté. Sa douce langue natale. Et me rouler dans vos rideaux, Sur ta vie et sur ta jeunesse, Ne me vaut le soleil rayonnant sur la mer. Est tout vaporisé par ce savant chimiste. Au parfum mélangé de musc et de havane, Quod erat spurcum, cremasti ; Contemple-les, mon âme ; ils sont vraiment affreux ! Mon cœur, comme un oiseau, voltigeait tout joyeux Les deux mains au menton, du haut de ma mansarde, Ce matin est venu me voir, Tout l'hiver va rentrer dans mon être : colère, Et foulent l'infini d'un sabot hasardeux. Comme ces longs serpents que les jongleurs sacrés Son cortège infernal d'alarmes, Et d'énormes quinquets projetant leurs lueurs - O pâle marguerite ! Vous crûtes vous évanouir. Où se pend un Démon sans pitié ! J'en fus embaumé, pour l'avoir Je m'en moque comme de Dieu, (Mon gosier de métal parle toutes les langues.) Les ébats des vieillards lubriques Hélas ! Pour tromper l'ennemi vigilant et funeste, Et le Meurtre, parmi tes plus chères breloques, Ne trouvait point ses fils un poids trop onéreux, Revêtent les champs,
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