« De Jeannette de Domrémy à Jeanne d’Arc », documentaire de Perrine Kervran et Veronique Samouiloff avec Olivier Bouzy, Magali Delavenne, Jean Luc Demandre, Catherine Guyon, Baratta Alexandre, Halleguen Olivier, Weiner Luisa, «, Pierre Duparc, « Deuxième partie. Librairie Religieuse Catholique I Sélection Catholique I Livres, Spiritualité, Musique, Films Chrétiens + 2 millions de produits ! Celle-ci est ensuite interrogée par des clercs et docteurs en théologie à Poitiers, qui attestent ses qualités : « humilité, virginité, dévotion, honnêteté, simplicité. Jeanne mettait aussi en avant sa virginité pour prouver, selon les mœurs de son temps, qu'elle était envoyée de Dieu et non une sorcière et affirmer clairement sa pureté, aussi bien physiquement que dans ses intentions religieuses et politiques. souhaitée]. Il nous raconte son épopée, la foi qui l’habitait, et les vertus qu’elle incarne et dont certaines sont toujours actuelles. À l'encontre de telles approches médicales, hasardeuses, discordantes et ignorantes des mentalités du XVe siècle, les historiens tentent d'expliquer Jeanne d'Arc « par des raisons essentiellement culturelles[116],[122]. Une des copies de la charte d'anoblissement qui nous est parvenue dit que le roi Charles VII la fit 'Jeanne, dame du Lys', sans lui concéder un pouce de terre, ni à elle ni à ses frères et sœur, ce qui était contraire à l'usage de l'anoblissement, car le titre visait à asseoir la propriété de façon héréditaire. Enfin, l'église de Domrémy dépend de la paroisse de Greux, au diocèse de Toul dont l'évêque est prince du Saint-Empire germanique. L'historien Christian Amalvi note que dans les illustrations, on escamote l’évêque Cauchon. Selon les termes de ce contrat visant une « paix finale », Henri V devient le régent du royaume de France et l'époux de Catherine de Valois, fille du roi Charles VI « le Fol »[13]. Bruno Ossent, le samedi 27 février à 10h00 Un second procès est instruit qui conclut, en 1456, à l'innocence de Jeanne et la réhabilite entièrement. Cependant, elle fournit « un âge précis et non un arrondi », constate Colette Beaune[29]. », « les ennemis de Jeanne l'ayant fait mourir contre raison et très cruellement », « corruption, dol, calomnie, fraude et malice », « nuls, non avenus, sans valeur ni effet », « apposition [d'une] croix honnête pour la perpétuelle mémoire de la défunte », Par deux fois, la virginité de Jeanne fut constatée par des matrones, à, « À Jehanne d'Armoise pour don à elle fait, par délibération faite avec le conseil de ville et pour le bien qu'elle a fait à ladite ville pendant le siège IICX lp », « qu'elle retournât à son mari, faire son ménage et nourrir ses enfants », « Et pour en savoir la certitude, j'en parlai à sainte Marguerite ou sainte Catherine, qui me dirent que du fait de cette Catherine n'était que folie, et que c'était tout néant. Il s'agit probablement là d'un jeu de mots d'ordre héraldique inspiré par la prononciation lorraine du patronyme[82]. Les mariés veulent vivre leur amour dans la fidélité l’un à l’autre. Elle loge chez Henri et Catherine Le Royer, famille bourgeoise, et la population — avide en ces temps troublés de prophéties encourageantes — l'adopte et la soutient. À Chinon, les épouses de Robert de Baudricourt et de Robert Le Maçon, supervisées par Yolande d'Aragon, belle-mère du roi, certifient la virginité et la féminité de Jeanne d'Arc. « Sur l'amour ou la haine que Dieu porte aux Anglais, je n'en sais rien, mais je suis convaincue qu'ils seront boutés hors de France, exceptés ceux qui mourront sur cette terre. », « s'est efforcé en vain d'imposer cette écriture « modernisée » du nom (la « jeune fille du peuple » ne devait pas porter de nom à particule) », « les pèlerins à Rome s'appellent alors « roumieux » et non « rommés », Toutefois, la médiéviste Françoise Michaud-Fréjaville relève que cet usage ne se rencontre pas dans les formules de Jeanne d'Arc au procès de Rouen. Mais il faut attendre que Calixte III succède à Nicolas V pour qu'un rescrit papal ordonne enfin, en 1455 et sur la demande de la mère de Jeanne, la révision du procès. Et le surlendemain, 24 février : « Interrogée si elle conduisait les animaux aux champs, elle dit qu'elle avait répondu à un autre moment à ce sujet, et que, après qu'elle soit devenue plus grande et qu'elle eût l'âge de raison, elle ne gardait pas habituellement les animaux, mais aidait bien à les conduire aux prés, et à un château appelé l'Île, par crainte des gens d'armes ; mais qu'elle ne se souvenait pas si dans son enfance, elle les gardait ou non[104]. La belle-sœur de son mari Alarde de Chamblay devenue veuve, s'était remariée en 1425 avec Robert de Baudricourt, le capitaine de Vaucouleurs. Pour la troisième, le bourreau ajoute de l'huile et de la poix et il ne reste que des cendres et des débris osseux qui sont dispersés, à quinze heures, par Geoffroy Thérage[176] dans la Seine[177] (non pas à l'emplacement de l'actuel pont Jeanne-d'Arc, mais du pont Mathilde, jadis situé près de l'emplacement de l'actuel pont Boieldieu) afin qu'on ne puisse pas en faire de reliques ou des actes de sorcellerie[178]. Sa fête nationale est instituée par la loi en 1920 et fixée au 2e dimanche de mai[7]. Ainsi, Richard de Grouchet déclare que « c'est sous la menace et en pleine terreur que nous dûmes prendre part au procès ; nous avions l'intention de déguerpir. ... (chauffée ) au fond de la cour de Jeanne d'Arc, s'est déroulé de façon enrichissante mais ne pourra pas continuer tant que dure le couvre -feu à 18h.) Jeanne d'Arc Seule représentation contemporaine connue de Jeanne d'Arc, esquissée en marge d'un registre par Clément de Fauquembergue, greffier du parlement de Paris, le 10 mai 1429 [1]. Elle finit par être prise au sérieux par Baudricourt, après qu'elle lui a annoncé par avance la journée des Harengs et l'arrivée concomitante de Bertrand de Poulengy, jeune seigneur proche de la maison d'Anjou et de Jean de Novellompont, dit de Metz. et qui contacter ? En 1391, le collège de Sorbonne et en 1413 l'université de Paris publient une affiche appelant tous ceux qui ont des visions et se croyant appelés à sauver la France à leur communiquer leurs prophéties, les vrais prophètes selon les critères de l'époque devant être humbles, discrets, patients, charitables et avoir l'amour de Dieu[197]. Renonçant aux imprécations de Pie X, pape qui appelait en 1911 à la conversion de la France « persécutrice de l'Église », le Saint-Siège souhaite se réconcilier avec la République française après la Première Guerre mondiale. Célébration de Noël dans les classes des écoles primaires de Notre-Dame et Jeanne d'Arc sur le thème de la lumière. En octobre, Jeanne participe au siège de Saint-Pierre-le-Moûtier avec l'armée royale. Jeanne d'Arc à la porte Saint-Honoré lors du siège de Paris de 1429, miniature extraite des Vigiles de Charles VII de Martial d'Auvergne, Paris, BnF, département des Manuscrits, ms. Français 5054, fo 66vo , fin du XVe siècle. Que faire pour s’engager » En latin médiéval, de Arco signifie « de l'arche » ou « du pont ». Son mémoire est la condition juridique du procès en réhabilitation. Saint-Joseph. Le monarque Lancastre débarque en Normandie en 1415. Lancée par Jean Grimod (Jeanne d'Arc a-t-elle été brûlée ?, 1952), elle est reprise par des auteurs comme Maurice David-Darnac, Étienne Weill-Raynal, Robert Ambelain, André Cherpillod (Les deux mystères de Jeanne "d'Arc": sa naissance, sa mort, 1992) ou Marcel Gay et Roger Senzig (L'affaire Jeanne d'Arc, 2007)[209],[210]. La rue Saint-Honoré au niveau des no 161-163. Elle est emprisonnée dans une tour du château de Philippe Auguste à Rouen, dite plus tard « tour de la Pucelle » ; seul le donjon de la construction est parvenu jusqu'à nous. Béatifiée en 1909 puis canonisée en 1920, Jeanne d'Arc devient une des deux saintes patronnes secondaires de la France en 1922 par la lettre apostolique Beata Maria Virgo in cælum Assumpta in gallicæ. C'est elle qui releva le royaume des Français abattu et presque désespéré, elle qui infligea aux Anglais tant et de si grandes défaites. Avant de partir pour Chinon, Jeanne d'Arc revêt des habits masculins, vraisemblablement une robe mi-courte de couleur noire procurée par l'un des serviteurs de Jean de Metz[140]. En 1422, à la suite des décès successifs des souverains Henri V d'Angleterre et Charles VI de France, la dynastie des Lancastre revendique « l'union des deux couronnes » en la personne d'un enfant âgé de neuf mois : Henri VI, roi de France et d'Angleterre[14]. Comme nous l'apprend le procès en nullité, cf. Celui-ci aboutit à casser le premier jugement pour « corruption, dol, calomnie, fraude et malice » grâce au travail de Jean Bréhal, qui enregistre les dépositions de nombreux contemporains de Jeanne, dont les notaires du premier procès et certains juges. Il lui donne une escorte de six hommes : les deux écuyers Jean de Metz et Bertrand de Poulengy qui resteront fidèles à Jeanne tout au long de son parcours, ainsi qu'un courrier, le messager royal Colet de Vienne, chacun accompagné de son serviteur (Julien et Jean de Honnecourt ainsi que Richard L'Archer). Quoique la pratique préexiste à l'ordonnance de Villers-Cotterêts dans diverses localités, l'enregistrement des baptêmes et sépultures ne sera prescrit officiellement aux curés de paroisses qu'à compter de 1539[30]. Les faits d'armes sont donc à porter à son crédit. C’est pourquoi tous les disciples du Christ, persévérant dans la prière et la louange de Dieu (cf. Cependant, avant l'intervention de Jeanne d'Arc, les Anglais bénéficiaient d'un avantage psychologique extrêmement important lié à plusieurs raisons : L'avantage numérique du royaume de France pesait peu. Les deux sources principales sur l'histoire de Jeanne d'Arc sont le procès de la condamnation de 1431, et le procès en nullité de la condamnation de 1455-1456. Elle est accueillie avec enthousiasme par la population, mais les capitaines de guerre sont réservés. Les paroissiens pourront se joindre à eux dans la journée pour le créneau de leur choix. Les procès sont des actes juridiques. Vous pouvez faire appel au Service Catholique des Funérailles, ou a tout autre entreprise des pompes funèbres. Par suite de l'incendie de Domrémy commis par des bandes armées en 1428, Jeanne se réfugie avec ses proches et tous les habitants de son village à Neufchâteau durant quelques jours. Dans la foulée du sacre, Jeanne d'Arc tente de convaincre le roi de reprendre Paris aux Bourguignons et aux Anglais, mais il hésite. Les mariés désirent partager leur bonheur, en particulier en donnant la vie. Sainte Jeanne d’Arc, patronne secondaire de la France, a été missionnée par notre Seigneur Jésus Christ pour libérer le Royaume de France de l’occupation Anglaise. Il a donc ordonné trois crémations successives. Military Historical Guide 1400-1600, Olivier Bouzy, « La famille de Jeanne d'Arc, ascension sociale d'un lignage roturier du, Léonard Dauphant, « « Fille de la frontière » ou « vierge des marches de Lorraine », espace vécu et identité régionale de Jeanne d'Arc », dans, « En l’an de grâce 1428 Jeanne d'Arc, diocésaine de Toul, comparut ici devant l'officialité de l'évêque Henri de Ville présidée par Frédéric de Maldemaire doyen de Saint Genoult dans un procès matrimonial que lui fit un jeune homme de Domremy. D'après une source tardive (trouvée en 1645 à Metz par un prêtre de l'oratoire, le père Jérôme Viguier, et publiée en 1683 par son frère Benjamin Viguier), La Chronique du doyen de Saint-Thiébaud, Claude, dite Jeanne des Armoises, apparut pour la première fois le 20 mai 1436 à Metz où elle rencontra les deux frères de Jeanne d'Arc, qui la reconnurent pour leur sœur. messes, confession, adoration. On réduit le rôle de l’Église et attribue l’exécution de Jeanne à la seule Angleterre[219]. Ainsi l'université de Paris, « remplie des créatures du roi d'Angleterre »[réf. Il faut ajouter également les rapports des diplomates et autres informateurs (écrits de Jacques Gélu à Charles VII, registres du greffier du Parlement de Paris Clément de Fauquembergue). Charles VI et Isabeau de Bavière durant le traité de Troyes(Chroniques de Jean Froissart, British Library, Harley 4380, fo 40, circa 1470-1472). Ses juges l'ayant déclarée libre de tout lien, Jeanne d'Arc put entreprendre sa merveilleuse chevauchée et sauver la France ». Considérant que seul le sacre à Reims confère la dignité royale, la Pucelle s'adresse à Charles VII en usant du titre de « dauphin[147] ». Lorsque les nouvelles du siège d'Orléans parviennent à Jeanne d'Arc en décembre 1428 ou en janvier 1429, ses « voix » se montrent vraisemblablement plus insistantes. Dès lors, la traversée est possible. Bénéficiant vraisemblablement d'une certaine notoriété à Domrémy, le père de Jeanne représente à plusieurs reprises la communauté des villageois[101]. Si ses conditions d'emprisonnement sont particulièrement difficiles, Jeanne n'a néanmoins pas été soumise à la torture, bien qu'elle en ait été menacée. Jeanne revient s'installer à Vaucouleurs en 1429 pendant trois semaines. Jeanne d'Arc est le septième personnage le plus célébré au fronton des 67 000 établissements scolaires français (recensement en 2015) : pas moins de 423 écoles, collèges et lycées (dont 397 dans le secteur privé) lui ont donné son nom, derrière Joseph (880), Jules Ferry (642), Jacques Prévert (472), Jean Moulin (434), Jean Jaurès (429), mais devant Antoine de Saint-Exupéry (418), Victor Hugo (365), Louis Pasteur (361), Marie Curie (360), Pierre Curie (357), Jean de la Fontaine (335)[213]. Début 1430, Jeanne est conviée à rester dans le château de La Trémoille à Sully-sur-Loire. Jean sans Peur, duc de Bourgogne (musée du Louvre, début du XVe siècle). Villon mentionne en deux vers, parmi les Dames du temps jadis, « Jeanne la bonne Lorraine / Qu'Anglois brûlèrent à Rouen ». En partance de Blois pour Orléans, Jeanne expulse ou marie les prostituées de l'armée de secours et fait précéder ses troupes d'ecclésiastiques. Cliquez sur une vignette pour l’agrandir. La première voit mourir Jeanne d'Arc par intoxication par les gaz toxiques issus de la combustion, dont notamment le monoxyde de carbone. Le duc de Bourgogne, Philippe le Bon, en tant que pair du Royaume, est absent ; Jeanne lui envoie une lettre le jour même du sacre, pour lui demander la paix. Elle commence à recevoir des courriers sur des questionnements théologiques venant de nombreuses contrées. Pour la plupart, leur imposture fut rapidement décelée, mais deux d'entre elles parvinrent à convaincre leurs contemporains qu'elles étaient réellement Jeanne d'Arc : il s'agit de Jeanne des Armoises et de Jeanne de Sermaises. De plus, l'Angleterre était à l'aise pour mobiliser ses ressources continentales, car les Anglais connaissaient parfaitement tout le Grand Ouest de la France, lequel était leur domaine avant confiscation par Philippe Auguste un siècle plus tôt. La date exacte de la naissance de Jeanne d'Arc demeure historiquement incertaine. Après un mois, le siège est abandonné. Olivier Hanne, « De la venue de Jeanne, de Jacques Gélu ». Elle disparaît des sources après cette date. En premier lieu, l'explication divine, en faveur chez les catholiques[n 13]. Bibliographie partielle des articles, biographies, études et essais. Par la suite, la proche parentèle de Jeanne intente officiellement le procès en nullité afin de laver l'honneur familial de la condamnation infamante. Il désire éviter tout culte posthume de la « pucelle ». Parmi les sources évoquant « la voix » (initialement au singulier) entendue par Jeanne d'Arc, on compte d'abord la lettre du conseiller royal Perceval de Boulainvilliers, datée du 21 juin 1429, ainsi qu'une lettre d'Alain Chartier en août de la même année[109]. Retrouvez les témoignages de Pauline et Emmanuel en vidéo ! Ce patronyme s'orthographie diversement en moyen français dans les documents du XVe siècle car aucune règle n'est alors fixée à ce sujet. Ce qui explique que cette figure fortement politisée a longtemps suscité la méfiance des universitaires contemporains, la première biographie johannique rédigée par une historienne universitaire étant celle de Colette Beaune en 2004[211]. Hélie de Bourdeilles, évêque de Périgueux, a écrit un long mémoire, Considération sur la Pucelle de France, pour obtenir la réhabilitation de Jeanne d'Arc, en 1453/1454. Jeanne d'Arc visiblement ne portait pas les Bourguignons dans son cœur à cause de leur proximité avec son village de Domrémy et des heurts qu'il avait pu y avoir. » Les théologiens conseillent, « attendu la nécessité du royaume », de lui demander un signe démontrant qu'elle parle effectivement au nom de Dieu. En hommage à Françoise Michaud-Fréjaville, Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes, Les Anglais disposent du corps des Long Bow, Gallois ayant une maîtrise meurtrière de l', « était, à ce qu'elle disait, plus âgée qu'elle de trois ou quatre ans, « aucun des contemporains, ni aucun des historiens de Jeanne n'[a] repris à son compte l'affirmation de Perceval de Boulainvilliers sur la venue miraculeuse de la Pucelle à l'Épiphanie avant la seconde moitié du, Chargés d'examiner Jeanne d'Arc à Poitiers en mars-avril 1429, des docteurs en théologie concluent que, « de sa naissance et de sa vie, plusieurs choses merveilleuses sont dittes comme vrayes. Jeanne est logée dans la tour du Coudray[149]. Lors de son procès dans le château de Rouen (dans la chapelle royale, la salle dite de parement qui faisait partie des appartements royaux et dans la tour-prison lors de séances en comité restreint)[167] qui dure du 21 février au 23 mai 1431[168], Jeanne d'Arc est accusée d'hérésie. Philippe Contamine, au cours de ses recherches, a constaté une abondance d'écrits dès 1429, et le « formidable retentissement au niveau international » dont cette abondance témoigne. Cependant, Olivier Bouzy note qu'un laboureur n'est pas pauvre puisque ce type de paysan aisé possède des terres et des bêtes. En 1431, les juges suscitent « une réflexion sur le surnom paternel » lorsqu'ils tentent de clarifier l'identité de l'accusée de Rouen selon le droit romain[76],[77] mais la forme Johanna Darc n'est jamais transcrite dans le procès-verbal du procès de condamnation. Peu après avoir repris Rouen, Charles VII publie, le 15 février 1450, une ordonnance disant que « les ennemis de Jeanne l'ayant fait mourir contre raison et très cruellement », il veut savoir la vérité sur cette affaire[180]. Cependant, de nombreux clercs du roi, notamment son confesseur Jean Girard, soutiennent la jeune fille, notamment après la prise d'Orléans, jusqu'à commander à l'archevêque d'Embrun, Jacques Gélu, une défense argumentée de Jeanne d'Arc[188]. Selon Dunois, le coup de bluff aux portes de Troyes entraîne la soumission de la ville mais aussi de Châlons-en-Champagne et de Reims. Françoise Darling, le mardi 2 mars à 14h00 C'est Jules Quicherat qui rassemblera de manière quasi exhaustive, en cinq volumes, l'historiographie johannique entre 1841 et 1849. Comme les autres, le Chrétien affronte et subit la crise. Par ailleurs, durant l'interrogatoire tenu le samedi 24 mars 1431[70],[71], la Pucelle mentionne également son matronyme « Rommée »[70],[71],[72], peut-être d'« origine locale[n 10] ». Au XIXe siècle, quand ressurgit la vision chrétienne de l'histoire, les catholiques sont embarrassés par l'action que les évêques jouèrent au procès. Je voudrais bien avoir une fille aussi bonne… Elle parlait moult bien[182]. En raison du couvre-feu à 18h, les jeunes se retrouvent le, "Être chrétien dans un monde qui ne l'est, Anne Brasseur, le mercredi 24 février à 14h30 78000 Versailles. Après s'être arrêtée au château de Monceau, Jeanne mène une attaque sur Paris le 8 septembre 1429, mais elle est blessée par un carreau d'arbalète lors de l'attaque de la porte Saint-Honoré. Avec sa foi, sa confiance et son enthousiasme, elle parvient à insuffler aux soldats français désespérés une énergie nouvelle et à contraindre les Anglais à lever le siège de la ville dans la nuit du 7 au 8 mai 1429. Si elle connaît une « certaine désaffection du public », elle reste cependant une figure de proue de la mémoire collective, pouvant être « perpétuellement revisitée et réinvestie » grâce à son « formidable pouvoir de régénération[212]. Le patronyme d'Arc se rapporte peut-être à un microtoponyme disparu, un lieu-dit, un village ou une ville[73],[74] mais aucun document n'atteste une localité en particulier, non plus que l'hypothèse d'une origine patronymique champenoise se rattachant au village d'Arc-en-Barrois[73]. Le seigneur local la prend pour une affabulatrice ou une illuminée et conseille à Laxart de ramener sa cousine chez ses parents après lui avoir administré une bonne gifle[132],[133]. Était-ce œuvre divine ? Ermitage et homélies. Cliquez pour lire la suite... École des témoins: Un parcours unique (10 rencontres) proposé en plusieurs lieux dans le diocèse et à plusieurs créneaux (jours et horaires) pour permettre au plus grand nombre de le suivre.Cliquez sur l'affiche pour voir toutes les diapos de la réunion de préparation. J'écrivis à mon Roi que je lui dirais ce qu'il en devait faire ; et quand je vins à lui, je lui dis que c'était folie et tout néant du fait de Catherine. Avant le XIXe siècle, l'image de Jeanne d'Arc est défigurée par la littérature. Les compagnons d'armes de Jeanne, les capitaines de ses compagnies, Hundred Years' War. De ces trois autres femmes, le même Bourgeois de Paris relate l'exécution de Piéronne, qui « estoit de Bretaigne bretonnant » et fut brûlée sur le parvis de Notre-Dame le 3 septembre 1430. Groupes de prière. Le 4 novembre 1429, « la Pucelle » et Charles d'Albret s'emparent de Saint-Pierre-le-Moûtier. Sur la rive gauche de la Meuse, elle peut relever du Barrois mouvant, pour lequel le duc de Bar, par ailleurs souverain dans ses États, prête hommage au roi de France depuis 1301. Le supplice de Jeanne suscite de nombreux témoignages de mythographes (comme celui du chevalier Perceval de Caigny) qui prétendent que sur le bûcher, un écriteau décrivant ses péchés masquait Jeanne, ou que Jeanne était coiffée de la mitre d'infamie qui dissimulait son visage. La jeune femme se fait couper les cheveux par Catherine Le Royer[141] et arbore dès lors la coupe « en écuelle » ou en « sébile » à la mode masculine de l'époque, autrement dit la chevelure taillée en rond au-dessus des oreilles, avec la nuque et les tempes rasées[n 17],[144]. », « les oiseaux des bois et des champs [qui] venaient manger son pain en son giron, « serment de dire la vérité sur les points qui toucheraient à sa foi. Le roi Charles VI, alité (BnF, vers 1470-1475). La découverte de l'épée dite de « Charles Martel » sous l'autel de Sainte-Catherine-de-Fierbois en mars 1429, en est un exemple. La Pucelle rétorque en assimilant ce signe à une action restant à accomplir : la levée du siège d'Orléans[150]. Article repris dans : Philippe Contamine, Contexte politique du royaume de France (1407–1429), De Domrémy à Chinon (1428 – février 1429), Campagnes militaires (avril - décembre 1429), Vallée de la Loire et chevauchée vers Reims, Saint-Pierre-le-Moûtier et La Charité-sur-Loire, Capture par les Bourguignons et vente aux Anglais (1430), Jeanne d'Arc et son époque : enjeux et problèmes, Jeanne des Armoises et Jeanne de Sermaises, Réflexions relatives aux biographies de Jeanne d'Arc, « s'efforce de normaliser les rapports avec les vaincus », « la voie de la neutralité opportuniste », « sensible néanmoins aux événements et soumise à des oscillations conjoncturelles », « à ce qu'il lui semble, […] environ 19 ans, « la vigilance chrétienne qui fait reculer péchés et ténèbres et annonce la lumière ». En juillet 1439, elle passa par Orléans, les comptes de la ville mentionnent pour le 1er août : « À Jehanne d'Armoise pour don à elle fait, par délibération faite avec le conseil de ville et pour le bien qu'elle a fait à ladite ville pendant le siège IICX lp », soit 210 livres parisis. Une plaque apposée en 1930 sur le parvis de la cathédrale de Toul indique qu'elle comparut ici lors d'un procès matrimonial intenté par son fiancé en 1428[105].
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